L'éco-jardinage
Conséquences du réchauffement climatique
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Notre climat est en train de se réchauffer !
L’échelle des zones de rusticité USDA va de 1 (température en dessous de -45°C en hiver!) à 11
(hiver au dessus de 4,5°C).
Actuellement:
La phénologie, observation du cycle des plantes chaque année mise en relation avec le climat, montre des changements significatifs à l‘échelle d‘une vie humaine. Par exemple :
- La date des vendanges a été avancée de 3-4 semaines au cours de ces 50 dernières années (voir l‘observatoire des saisons: www.obs-saisons.fr).
- Au printemps, en banlieue bordelaise, je repique désormais mes tomates en plein air vers le 25 mars car, à cette date, le risque de gel devient très faible et la température diurne supérieure à 12° permet la croissance de cette plante.
- Il est prévu 3° supplémentaires (en moyenne) d’ici la fin du siècle. Or, un seul degré supplémentaire correspond à une remontée des zones climatiques (et donc des plantes) de près de 200 km vers le nord!
L’impact du réchauffement climatique (dû à l’effet de serre additionnel crée par la
pollution des gaz à effet de serre GES) incite à reprendre les recherches du XIXème siècle sur l’acclimatation dans nos régions de plantes
thermophiles, voire exotiques (en analysant les éventuelles conséquences secondaires néfastes, comme les risques invasifs).
Outre leur ultra-fraîcheur et leur excellent rendement sur un espace réduit, leur production permet de réaliser de substantielles économies.
On importerait moins sur de longues distances, ce qui réduirait le bilan carbone: 1 kg de fraise d‘hiver importée peut nécessiter l‘équivalent de 5 L d‘essence pour arriver dans notre assiette!
Pour favoriser les implantations des plantes les moins rustiques, on peut :